Data/Topics/états-unis_les faucons.xml
author iinov
jeu., 08 nov. 2018 16:20:17 +0100
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'Dictée' dans le titre
Patrick@203
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      <title>États-Unis : les « faucons » au pouvoir</title>
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        <title>Richard Perle</title>
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        Ils s'appellent Paul Wolfowitz, Richard Perle, Robert Kagan, William
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        Kristol, Lewis Libby, David Wurmser ou encore Douglas Feith. Aux
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        États-Unis, on les surnomme les « néo-conservateurs ». Peu connu du
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        grand pulbic européen, ce petit groupe de diplomates, d'universitaires
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        et de journalistes conçoit, depuis deux ans, la politique étrangère
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        américaine. Au point qu'il n'est pas rare d'entendre que le conflit
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        irakien est « leur » guerre. Ce sont eux en tout cas qui en ont eu
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        l'idée, qui en ont élaboré la stratégie et qui en ont précipité le
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        déclenchement.
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        Leur prise de pouvoir date de septembre 2001. Du 14 septembre très
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        précisément, trois jours après les attaques aériennes contre le World
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        Trade Center et le Pentagone. Ce jour-là, Georges W. Bush décide de
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        réunir ses principaux conseillers à Camp David pour discuter des moyens
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        à mettre en œuvre pour contrer Al-Qaïda. Le débat tourne autour de
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        l'éventualité d'une intervention militaire en Afghanistan. Un homme se
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        lève alors et prend la parole : il s'agit de Paul Wolfowitz, l'adjoint
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        de Donald Rumsfeld au secrétariat d'État à la Défense. Sur un ton
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        passionné, celui-ci prône une approche « globale » du problème et
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        souligne la nécessité de s'attaquer non seulement à l'Afghanistan, mais
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        aussi aux autres sanctuaires du terrorisme international que sont
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        l'Iran, la Syrie et surtout l'Irak. Seul un changement de régime à
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        Bagdad, conclut-il, mettra durablement les États-Unis à l'abri d'une
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        nouvelle vague d'attentats.
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        <title>Paul Wolfowitz</title>
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      <p>
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        Peu féru en matière de relations internationales, Bush est fasciné pour
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        la fougue et l'éloquence de son subordonné. Mieux, il est convaincu que
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        ce dernier est le seul à avoir vraiment pris la mesure de la situation
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        et à posséder une vision à long terme du rôle des États-Unis dans le
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        monde.  […]
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      </p>
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      <p>
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        […] Une région pleine de haine, de rêves de revanchen conduite
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        par un fanatisme religieux et nationaliste. Et, au bout du compte, les
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        Américains rentreront chez eux. Nous resterons seuls ici. »
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