Data/Topics/états-unis_les faucons.xml
author iinov
sam., 01 déc. 2018 08:49:14 +0100
changeset 475 e415b3d474a1
parent 448 9bc794bf36b0
permissions -rw-r--r--
Big bBug -> Big Buck
Patrick@203
     1
<?xml version="1.0" encoding="utf-8"?>
Patrick@203
     2
<publidoc version="1.0">
Patrick@203
     3
  <topic type="article" id="usa_faucons" xml:lang="fr">
Patrick@203
     4
    <head>
Patrick@203
     5
      <title>États-Unis : les « faucons » au pouvoir</title>
Patrick@203
     6
      <date value="2003-04"/>
Patrick@203
     7
    </head>
Patrick@203
     8
Patrick@203
     9
    <section>
Patrick@286
    10
      <head>
Patrick@286
    11
        <title>Richard Perle</title>
Patrick@286
    12
      </head>
Patrick@286
    13
      <p>
Patrick@286
    14
        Ils s'appellent Paul Wolfowitz, Richard Perle, Robert Kagan, William
Patrick@286
    15
        Kristol, Lewis Libby, David Wurmser ou encore Douglas Feith. Aux
Patrick@286
    16
        États-Unis, on les surnomme les « néo-conservateurs ». Peu connu du
Patrick@286
    17
        grand pulbic européen, ce petit groupe de diplomates, d'universitaires
Patrick@286
    18
        et de journalistes conçoit, depuis deux ans, la politique étrangère
Patrick@286
    19
        américaine. Au point qu'il n'est pas rare d'entendre que le conflit
Patrick@286
    20
        irakien est « leur » guerre. Ce sont eux en tout cas qui en ont eu
Patrick@286
    21
        l'idée, qui en ont élaboré la stratégie et qui en ont précipité le
Patrick@286
    22
        déclenchement.
Patrick@286
    23
      </p>
Patrick@286
    24
      <p>
Patrick@286
    25
        Leur prise de pouvoir date de septembre 2001. Du 14 septembre très
Patrick@286
    26
        précisément, trois jours après les attaques aériennes contre le World
Patrick@375
    27
        Trade Center et le Pentagone. Ce jour-là, Georges W. Bush décide de
Patrick@286
    28
        réunir ses principaux conseillers à Camp David pour discuter des moyens
Patrick@286
    29
        à mettre en œuvre pour contrer Al-Qaïda. Le débat tourne autour de
Patrick@286
    30
        l'éventualité d'une intervention militaire en Afghanistan. Un homme se
Patrick@286
    31
        lève alors et prend la parole : il s'agit de Paul Wolfowitz, l'adjoint
Patrick@286
    32
        de Donald Rumsfeld au secrétariat d'État à la Défense. Sur un ton
Patrick@286
    33
        passionné, celui-ci prône une approche « globale » du problème et
Patrick@286
    34
        souligne la nécessité de s'attaquer non seulement à l'Afghanistan, mais
Patrick@286
    35
        aussi aux autres sanctuaires du terrorisme international que sont
Patrick@286
    36
        l'Iran, la Syrie et surtout l'Irak. Seul un changement de régime à
Patrick@286
    37
        Bagdad, conclut-il, mettra durablement les États-Unis à l'abri d'une
Patrick@286
    38
        nouvelle vague d'attentats.
Patrick@286
    39
      </p>
Patrick@286
    40
    </section>
Patrick@286
    41
    <section>
Patrick@286
    42
      <head>
Patrick@286
    43
        <title>Paul Wolfowitz</title>
Patrick@286
    44
      </head>
Patrick@286
    45
      <p>
Patrick@286
    46
        Peu féru en matière de relations internationales, Bush est fasciné pour
Patrick@286
    47
        la fougue et l'éloquence de son subordonné. Mieux, il est convaincu que
Patrick@286
    48
        ce dernier est le seul à avoir vraiment pris la mesure de la situation
Patrick@286
    49
        et à posséder une vision à long terme du rôle des États-Unis dans le
Patrick@286
    50
        monde.  […]
Patrick@286
    51
      </p>
Patrick@286
    52
      <p>
Patrick@286
    53
        […] Une région pleine de haine, de rêves de revanchen conduite
Patrick@286
    54
        par un fanatisme religieux et nationaliste. Et, au bout du compte, les
Patrick@286
    55
        Américains rentreront chez eux. Nous resterons seuls ici. »
Patrick@286
    56
      </p>
Patrick@203
    57
    </section>
Patrick@203
    58
  </topic>
Patrick@203
    59
</publidoc>