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     4   <topic type="article" id="usa_faucons" xml:lang="fr">
       
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     6       <title>États-Unis : les « faucons » au pouvoir</title>
       
     7       <date value="2003-04"/>
       
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    12         <title>Richard Perle</title>
       
    13       </head>
       
    14       <p>
       
    15         Ils s'appellent Paul Wolfowitz, Richard Perle, Robert Kagan, William
       
    16         Kristol, Lewis Libby, David Wurmser ou encore Douglas Feith. Aux
       
    17         États-Unis, on les surnomme les « néo-conservateurs ». Peu connu du
       
    18         grand pulbic européen, ce petit groupe de diplomates, d'universitaires
       
    19         et de journalistes conçoit, depuis deux ans, la politique étrangère
       
    20         américaine. Au point qu'il n'est pas rare d'entendre que le conflit
       
    21         irakien est « leur » guerre. Ce sont eux en tout cas qui en ont eu
       
    22         l'idée, qui en ont élaboré la stratégie et qui en ont précipité le
       
    23         déclenchement.
       
    24       </p>
       
    25       <p>
       
    26         Leur prise de pouvoir date de septembre 2001. Du 14 septembre très
       
    27         précisément, trois jours après les attaques aériennes contre le World
       
    28         Trade Center et le Pentagone. Ce jour-là, Georges W. Buesh décide de
       
    29         réunir ses principaux conseillers à Camp David pour discuter des moyens
       
    30         à mettre en œuvre pour contrer Al-Qaïda. Le débat tourne autour de
       
    31         l'éventualité d'une intervention militaire en Afghanistan. Un homme se
       
    32         lève alors et prend la parole : il s'agit de Paul Wolfowitz, l'adjoint
       
    33         de Donald Rumsfeld au secrétariat d'État à la Défense. Sur un ton
       
    34         passionné, celui-ci prône une approche « globale » du problème et
       
    35         souligne la nécessité de s'attaquer non seulement à l'Afghanistan, mais
       
    36         aussi aux autres sanctuaires du terrorisme international que sont
       
    37         l'Iran, la Syrie et surtout l'Irak. Seul un changement de régime à
       
    38         Bagdad, conclut-il, mettra durablement les États-Unis à l'abri d'une
       
    39         nouvelle vague d'attentats.
       
    40       </p>
       
    41     </section>
       
    42     <section>
       
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    44         <title>Paul Wolfowitz</title>
       
    45       </head>
       
    46       <p>
       
    47         Peu féru en matière de relations internationales, Bush est fasciné pour
       
    48         la fougue et l'éloquence de son subordonné. Mieux, il est convaincu que
       
    49         ce dernier est le seul à avoir vraiment pris la mesure de la situation
       
    50         et à posséder une vision à long terme du rôle des États-Unis dans le
       
    51         monde.  […]
       
    52       </p>
       
    53       <p>
       
    54         […] Une région pleine de haine, de rêves de revanchen conduite
       
    55         par un fanatisme religieux et nationaliste. Et, au bout du compte, les
       
    56         Américains rentreront chez eux. Nous resterons seuls ici. »
       
    57       </p>
       
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