Data/Topics/états-unis_les faucons.xml
author Patrick PIERRE
mar., 17 avril 2018 17:10:31 +0200
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      <title>États-Unis : les « faucons » au pouvoir</title>
      <date value="2003-04"/>
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        <title>Richard Perle</title>
      </head>
      <p>
        Ils s'appellent Paul Wolfowitz, Richard Perle, Robert Kagan, William
        Kristol, Lewis Libby, David Wurmser ou encore Douglas Feith. Aux
        États-Unis, on les surnomme les « néo-conservateurs ». Peu connu du
        grand pulbic européen, ce petit groupe de diplomates, d'universitaires
        et de journalistes conçoit, depuis deux ans, la politique étrangère
        américaine. Au point qu'il n'est pas rare d'entendre que le conflit
        irakien est « leur » guerre. Ce sont eux en tout cas qui en ont eu
        l'idée, qui en ont élaboré la stratégie et qui en ont précipité le
        déclenchement.
      </p>
      <p>
        Leur prise de pouvoir date de septembre 2001. Du 14 septembre très
        précisément, trois jours après les attaques aériennes contre le World
        Trade Center et le Pentagone. Ce jour-là, Georges W. Bush décide de
        réunir ses principaux conseillers à Camp David pour discuter des moyens
        à mettre en œuvre pour contrer Al-Qaïda. Le débat tourne autour de
        l'éventualité d'une intervention militaire en Afghanistan. Un homme se
        lève alors et prend la parole : il s'agit de Paul Wolfowitz, l'adjoint
        de Donald Rumsfeld au secrétariat d'État à la Défense. Sur un ton
        passionné, celui-ci prône une approche « globale » du problème et
        souligne la nécessité de s'attaquer non seulement à l'Afghanistan, mais
        aussi aux autres sanctuaires du terrorisme international que sont
        l'Iran, la Syrie et surtout l'Irak. Seul un changement de régime à
        Bagdad, conclut-il, mettra durablement les États-Unis à l'abri d'une
        nouvelle vague d'attentats.
      </p>
    </section>
    <section>
      <head>
        <title>Paul Wolfowitz</title>
      </head>
      <p>
        Peu féru en matière de relations internationales, Bush est fasciné pour
        la fougue et l'éloquence de son subordonné. Mieux, il est convaincu que
        ce dernier est le seul à avoir vraiment pris la mesure de la situation
        et à posséder une vision à long terme du rôle des États-Unis dans le
        monde.  […]
      </p>
      <p>
        […] Une région pleine de haine, de rêves de revanchen conduite
        par un fanatisme religieux et nationaliste. Et, au bout du compte, les
        Américains rentreront chez eux. Nous resterons seuls ici. »
      </p>
    </section>
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