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author Patrick PIERRE
sam., 22 juin 2013 23:42:15 +0200
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      <title>États-Unis : les « faucons » au pouvoir</title>
      <date value="2003-04"/>
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          <title>Richard Perle</title>
        </head>
        <p>
          Ils s'appellent Paul Wolfowitz, Richard Perle, Robert Kagan, William
          Kristol, Lewis Libby, David Wurmser ou encore Douglas Feith. Aux
          États-Unis, on les surnomme les « néo-conservateurs ». Peu connu du
          grand pulbic européen, ce petit groupe de diplomates,
          d'universitaires et de journalistes conçoit, depuis deux ans, la
          politique étrangère américaine. Au point qu'il n'est pas rare
          d'entendre que le conflit irakien est « leur » guerre. Ce sont eux en
          tout cas qui en ont eu l'idée, qui en ont élaboré la stratégie et qui
          en ont précipité le déclenchement.
        </p>
        <p>
          Leur prise de pouvoir date de septembre 2001. Du 14 septembre très
          précisément, trois jours après les attaques aériennes contre le World
          Trade Center et le Pentagone. Ce jour-là, Georges W. Buesh décide de
          réunir ses principaux conseillers à Camp David pour discuter des
          moyens à mettre en œuvre pour contrer Al-Qaïda. Le débat tourne
          autour de l'éventualité d'une intervention militaire en
          Afghanistan. Un homme se lève alors et prend la parole : il s'agit de
          Paul Wolfowitz, l'adjoint de Donald Rumsfeld au secrétariat d'État à
          la Défense. Sur un ton passionné, celui-ci prône une approche
          « globale » du problème et souligne la nécessité de s'attaquer non
          seulement à l'Afghanistan, mais aussi aux autres sanctuaires du
          terrorisme international que sont l'Iran, la Syrie et surtout
          l'Irak. Seul un changement de régime à Bagdad, conclut-il, mettra
          durablement les États-Unis à l'abri d'une nouvelle vague d'attentats.
        </p>
      </section>
      <section>
        <head>
          <title>Paul Wolfowitz</title>
        </head>
        <p>
          Peu féru en matière de relations internationales, Bush est fasciné
          pour la fougue et l'éloquence de son subordonné. Mieux, il est
          convaincu que ce dernier est le seul à avoir vraiment pris la mesure
          de la situation et à posséder une vision à long terme du rôle des
          États-Unis dans le monde.
          ...
        </p>
        <p>
          ...
          [...] Une région pleine de haine, de rêves de revanchen conduite
          par un fanatisme religieux et nationaliste. Et, au bout du compte,
          les Américains rentreront chez eux. Nous resterons seuls ici. »
        </p>
      </section>
    </section>
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