Patrick@203: Patrick@203: Patrick@203: Patrick@203: Patrick@203: Patrick@203: États-Unis : les « faucons » au pouvoir Patrick@203: Patrick@203: Patrick@203: Patrick@203:
Patrick@286: Patrick@286: Richard Perle Patrick@286: Patrick@286:

Patrick@286: Ils s'appellent Paul Wolfowitz, Richard Perle, Robert Kagan, William Patrick@286: Kristol, Lewis Libby, David Wurmser ou encore Douglas Feith. Aux Patrick@286: États-Unis, on les surnomme les « néo-conservateurs ». Peu connu du Patrick@286: grand pulbic européen, ce petit groupe de diplomates, d'universitaires Patrick@286: et de journalistes conçoit, depuis deux ans, la politique étrangère Patrick@286: américaine. Au point qu'il n'est pas rare d'entendre que le conflit Patrick@286: irakien est « leur » guerre. Ce sont eux en tout cas qui en ont eu Patrick@286: l'idée, qui en ont élaboré la stratégie et qui en ont précipité le Patrick@286: déclenchement. Patrick@286:

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Patrick@286: Leur prise de pouvoir date de septembre 2001. Du 14 septembre très Patrick@286: précisément, trois jours après les attaques aériennes contre le World Patrick@375: Trade Center et le Pentagone. Ce jour-là, Georges W. Bush décide de Patrick@286: réunir ses principaux conseillers à Camp David pour discuter des moyens Patrick@286: à mettre en œuvre pour contrer Al-Qaïda. Le débat tourne autour de Patrick@286: l'éventualité d'une intervention militaire en Afghanistan. Un homme se Patrick@286: lève alors et prend la parole : il s'agit de Paul Wolfowitz, l'adjoint Patrick@286: de Donald Rumsfeld au secrétariat d'État à la Défense. Sur un ton Patrick@286: passionné, celui-ci prône une approche « globale » du problème et Patrick@286: souligne la nécessité de s'attaquer non seulement à l'Afghanistan, mais Patrick@286: aussi aux autres sanctuaires du terrorisme international que sont Patrick@286: l'Iran, la Syrie et surtout l'Irak. Seul un changement de régime à Patrick@286: Bagdad, conclut-il, mettra durablement les États-Unis à l'abri d'une Patrick@286: nouvelle vague d'attentats. Patrick@286:

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Patrick@286: Patrick@286: Paul Wolfowitz Patrick@286: Patrick@286:

Patrick@286: Peu féru en matière de relations internationales, Bush est fasciné pour Patrick@286: la fougue et l'éloquence de son subordonné. Mieux, il est convaincu que Patrick@286: ce dernier est le seul à avoir vraiment pris la mesure de la situation Patrick@286: et à posséder une vision à long terme du rôle des États-Unis dans le Patrick@286: monde. […] Patrick@286:

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Patrick@286: […] Une région pleine de haine, de rêves de revanchen conduite Patrick@286: par un fanatisme religieux et nationaliste. Et, au bout du compte, les Patrick@286: Américains rentreront chez eux. Nous resterons seuls ici. » Patrick@286:

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