diff -r 1f1e5638ed6d -r 47ffc0efdd37 RelaxNG/Examples/Topics/états-unis_les faucons.xml --- a/RelaxNG/Examples/Topics/états-unis_les faucons.xml jeu. juin 19 11:44:25 2014 +0200 +++ /dev/null jeu. janv. 01 00:00:00 1970 +0000 @@ -1,60 +0,0 @@ - - - - - - États-Unis : les « faucons » au pouvoir - - - -
- - Richard Perle - -

- Ils s'appellent Paul Wolfowitz, Richard Perle, Robert Kagan, William - Kristol, Lewis Libby, David Wurmser ou encore Douglas Feith. Aux - États-Unis, on les surnomme les « néo-conservateurs ». Peu connu du - grand pulbic européen, ce petit groupe de diplomates, d'universitaires - et de journalistes conçoit, depuis deux ans, la politique étrangère - américaine. Au point qu'il n'est pas rare d'entendre que le conflit - irakien est « leur » guerre. Ce sont eux en tout cas qui en ont eu - l'idée, qui en ont élaboré la stratégie et qui en ont précipité le - déclenchement. -

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- Leur prise de pouvoir date de septembre 2001. Du 14 septembre très - précisément, trois jours après les attaques aériennes contre le World - Trade Center et le Pentagone. Ce jour-là, Georges W. Buesh décide de - réunir ses principaux conseillers à Camp David pour discuter des moyens - à mettre en œuvre pour contrer Al-Qaïda. Le débat tourne autour de - l'éventualité d'une intervention militaire en Afghanistan. Un homme se - lève alors et prend la parole : il s'agit de Paul Wolfowitz, l'adjoint - de Donald Rumsfeld au secrétariat d'État à la Défense. Sur un ton - passionné, celui-ci prône une approche « globale » du problème et - souligne la nécessité de s'attaquer non seulement à l'Afghanistan, mais - aussi aux autres sanctuaires du terrorisme international que sont - l'Iran, la Syrie et surtout l'Irak. Seul un changement de régime à - Bagdad, conclut-il, mettra durablement les États-Unis à l'abri d'une - nouvelle vague d'attentats. -

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- - Paul Wolfowitz - -

- Peu féru en matière de relations internationales, Bush est fasciné pour - la fougue et l'éloquence de son subordonné. Mieux, il est convaincu que - ce dernier est le seul à avoir vraiment pris la mesure de la situation - et à posséder une vision à long terme du rôle des États-Unis dans le - monde. […] -

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- […] Une région pleine de haine, de rêves de revanchen conduite - par un fanatisme religieux et nationaliste. Et, au bout du compte, les - Américains rentreront chez eux. Nous resterons seuls ici. » -

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